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Basil et Steven, main dans la main, sur le sentier de la guerre ! Un petit score de série B furibard qui fourmille d’idées thématiques (on en retrouvera beaucoup, après maturation, dans Starship Troopers) et bénéficie de cette fusion orchestre et synthétiseurs si typique du style de Poledouris. Depuis le temps qu’on attendait cette intégrale !
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Il y a bien quelques bouffées d’action particulièrement stimulantes et l’ensemble, incluant de nombreux éléments synthétiques, semble se situer entre le suspense de Red October et celui, martial, de Starship Troopers. Néanmoins, difficile d’ingurgiter sans broncher un thème con-con vite gonflant et son efficacité un peu bête et premier degré.
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Robuste et thématique, martial mais aussi délicat, le mélange électro-symphonique rappelle celui de RoboCop. Mais même si sa générosité rabelaisienne est là, Poledouris se rend bien compte qu’il compose pour un Seagal des nineties, et mouille la chemise aussi parcimonieusement que la vedette du film.
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Poledouris reprend la référence à Copland du premier film et le booste à la testostérone. Armé de motifs multiples et efficaces (héros, méchants, suspense, mystère spatial, émotions…), Basilou concocte une énorme partition d’action endiablée et charpentée, alliant orchestre et synthés d’une façon aujourd’hui oubliée.
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L’avantage avec Poledouris, c’est que même en mode martial/action comme c’est ici le cas, sa musique reste thématique, remplie de motifs de suspens et d’action. L’écriture pour cordes si reconnaissable de son auteur fait plaisir à entendre. Le mélange synthés/ orchestre est très réussi. Cette version Deluxe rend vraiment hommage au roi Basil !
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