|
Si on retrouve avec plaisir le thème rayonnant du premier film, on constate ensuite que l’ensemble du score s’avère moins varié et surtout moins ample que son prédécesseur, comme si Poledouris s’était mis en retrait. Cela dit, malgré ce manque d’implication, c’est orchestré au cordeau et on a même droit à quelques moments assez émouvants.
|
|
Jolie partition orchestrale une fois encore, entre romantisme et aventure, dans une veine évidemment comparable à la précédente. Il faut tout de même admettre que si le style de Poledouris a bien mûri en près de onze ans, il a perdu ici le genre de spontanéité qui faisait le sel de la contribution originale. Un détail peut-être, mais qui a son importance.
|
|
Un peu moins intéressant que le premier, mais hey, c’est Poledouris quand même, donc ça reste une tuerie tant dans les thèmes que la mise en musique des éléments. Et pour faire dans le passéiste, en écoutant ça on regrette cette époque.
|
|
Plus ouvert et aventureux que le premier opus, celui-ci est également plus varié. En revanche, que quelqu’un m’explique le trip d’Intrada consistant à nous infliger un quart d’heure de percussions. Trop d’extras tue l’extra.
|
|
Poledouris retourne avec bonheur à son lagon bleu, ajoutant à la l’innocence et la romance une palette d’émotions un peu plus large, plus aventureuse, mais aussi moins flamboyante. L’auteur semble tout aussi passionné par son sujet (la mer aide sûrement) et les fans y trouveront de nombreuses similarités avec Amerika ou White Fang.
|
|
Poledouris revisite l’un de ses meilleurs travaux avec son thème à tomber par terre. Une musique impressionniste et impressionnante. La prise de son, claire et précise, aide à faire ressortir les instruments solistes (flute traversière, harpe…) au sein de l’orchestre. Doté d’un sens inné du lyrisme orchestral, le compositeur ravit son auditoire ! Du beau boulot.
|