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Entre drame et tension horrifique, une musique pour orchestre et cœur de grande classe qui explore les recoins les plus sombres de la psyché humaine avec une aisance à la fois inspirée et techniquement irréprochable. Même pour des films plutôt mineurs, à chaque nouvelle partition, Velázquez continue de marquer des points, et c’est tant mieux.
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A la condition qu’elle parvienne d’emblée à vous happer, la musique soignée de Fernando Velázquez ne vous lâchera pas jusqu’à la fin même si, comme ici, elle semble suivre une trame on ne peut plus classique et sans réelle surprise de sa part.
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Garant d’une approche très classique de l’illustration musicale, Velázquez, tout en l’accommodant légèrement au goût du jour, s’en tient au symphonique expressif et sentimental. Quelque chose comme un compositeur figuratif, dont on aime reconnaître la touche et le souci d’éveiller toutes les émotions en racontant une histoire.
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Bon, je suis navré, mais faut que ça sorte : Velázquez, je n’y arrive pas. C’est trop propre, trop lisse, il n’y a rien qui dépasse. Et ce nouvel opus est très bien fait et bien mené, mais aussi trop policé pour me faire tressaillir. C’est grave Docteur ?
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Velázquez frappe encore ! Musique de thriller orchestrale à l’architecture solide, aux tours et détours multiples grâce à des thèmes et motifs au cordeau, répondant aux ordres d’un piano diabolique. On s’y laisse prendre sans la moindre résistance et on est surpris, assailli par des percussions sauvages ou des chœurs macabres. Cool !
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Une nouvelle partition à suspens où le compositeur ibérique mêle adroitement chœurs, percussions, cordes et piano pour un résultat impeccable. Pas nécessairement innovante (quoique), la partition est tout de même bigrement bien fichue. Les quelques passages d’action du score sont également bien nerveux. Velázquez m’a cueilli, encore une fois !
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