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Wong tente de réconcilier le yin et le yang, distillant de petites touches d’exotisme oriental au sein d’un canevas orchestral plus franchement occidental, dans une veine de fantasy épique qui ne manque pas de panache. Dommage qu’il n’ait pas disposé d’une véritable formation orchestrale pour concrétiser sa vision, qui ressort donc un peu diminuée.
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Boum-boum les percussions, tadadadada les cordes en ostinati, braaaamm les cuivres, Wong appuie sur ses samples sans finesse, et on devrait en dire que cela sonne épique ? Il ne s’en sort pourtant que dans les séquences les plus douces et mélodiques. Pas détestable, mais une musique qui aimerait bien avoir l’air mais n’a pas l’air du tout.
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S’il est deux choses dont un compositeur qui emballe 5 ou 6 films par an depuis 10 ans ne manque pas, c’est de travail, et de métier. Difficile, donc, de reprocher quoi que ce soit à ce score dans l’air du temps, (en gros Tan Dun+Djawadi) approchant l’épique avec la touche asiatique attendue et le zeste d’émotion conseillé (du piano, quoi.)
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Un petit score d’aventures aux relents asiatiques (non, le compositeur n’a pas mangé de bœuf aux oignons) que nous offre Christopher Wong. Rien d’original à signaler, mais un plaisir simple d’écoute du samedi soir.
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Action et romance sur fond de film de sabre, que demande le peuple ? Un orchestre ! Des musiciens ! Une nouvelle fois, Wong fait preuve de beaucoup de générosité mélodique et d’une excellent instinct dramatique. Malheureusement, la musique est fortement handicapée par l’utilisation de samples. Rageant…
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