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Synthés vintage et inspiration aussi discrète que le plus aguerri des ninjas (en d’autres termes, on la cherche en vain) pour un score comme les années 80 en ont produit des milliers. Il est donc légitime de se demander qui est la cible d’une telle réédition : il est probable que même les nostalgiques du son de l’époque n’y trouvent pas leur compte.
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Pour avoir la nostalgie de ce genre de score abominable, il faut être un hipster de 25 ans, c’est à dire ne pas avoir connu l’époque glorieuse où il constituait la morne norme du genre. Mais si on n’est pas pervers, ce machin reste la torture qu’il a toujours été.
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Oui, c’est tout pourri d’une certaine façon. Mais ce score résume l’esprit Cannon et me rappelle mes jeunes années lorsque je bouffais toutes les VHS du vidéo-club. Et finalement, j’écoute l’album en entier tout comme je peux regarder un nanar avec plaisir. Je suis déviant et j’aime ça.
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Difficile de rester objectif devant cette béo à l’efficacité toute Cannon-esque : emballée et pesée en quatre jours (!!!) par Walsh avec ses synthés, sa guitare et sa batterie. L’énergie instinctive qu’il y déploie est étonnement communicative. Le réarrangement est très satisfaisant, apportant une ampleur dramatique plus classique et bienvenue.
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Des synthés 80’s qui font un peu saigner les oreilles, mais il y a de l’enthousiasme et de la vitalité dans ce score, il faut le reconnaitre. Ça ne sera pas du gout de tout le monde, loin de là, mais Walsh a fait avec les moyens du bord…
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