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Margeson n’a pas oublié la partition de Zimmer pour The Ring et a donc composé, à grands coups d’ostinati, un score horrifique plus proche des clichés du studio RCP que des bruitages à la Bishara (même s’il y en a aussi). Ça doit forcément avoir son petit impact à l’image, mais c’est tellement générique que ça n’en a aucun en écoute isolée.
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Piano réverb’ dérangeant, cordes tourmentées, de l’électro plus ou moins appuyée et des petites fioritures synthétiques, quelques jump scares, pas mal de dissonances et de grincements : rien de neuf dans l’horrifique, mais il faut avouer que Margeson mêle tout cela avec suffisamment d’allant pour la sauce prenne. A réserver aux amateurs.
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D’abord tu l’écoutes, puis tu meurs….d’ennui. RCP a fond, pas mal foutu, mais naze. Je sauve un peu les effets horrifiques de l’orchestre parce que je peux m’en servir lors de parties de jeux de rôle, et encore, je dois avoir mieux.
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Margeson tente ici un travail de funambule à la manière d’un Chris Young, entre bruitisme déroutant et une approche plus traditionnelle. S’ajoute par-dessus un mixage écrasant à la RCP. Très honnête et impliqué mais sans surprise sur la durée car les bonnes idées qui émaillent l’album (les cordes pincées) sont noyées dans un ensemble trop impersonnel.
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Une quarantaine de cordes (altos, violoncelles, contrebasses mais aucun violon) triturées et maltraitées jusqu’à plus soif qui constituent le gros de l’orchestre, accompagné de synthés dérangeants et d’un piano parfois volontairement désaccordé. Margeson se débrouille très bien dès qu’il s’agit de faire plus dans le suspens que l’horreur pure.
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