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Au-delà d’une apparente simplicité, les mélodies ensorcelantes de Grégoire Hetzel révèlent à quiconque y prête l’oreille le soin remarquable apporté aux timbres, aux textures et aux harmonies. La thématique achève de faire naitre l’émotion avec subtilité, sans jamais la forcer, et l’on se plonge avec délice dans le mystère émanant de cette chambre noire.
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Avec les outils classiques du suspense, Hetzel construit un beau score, tendu, parfois lyrique, qui sait caresser l’oreille sans jamais trop la flatter, et qui, s’il laisse affleurer l’émotion, la met en valeur en l’entourant de ténèbres compactes et inquiétantes.
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S’il y a quelque chose que j’aime dans l’art de la composition et de l’arrangement, ce sont les harmonies. Et Grégoire Hetzel les utilisent comme j’aime, comme Goldsmith (dont on retrouve ici l’influence), de façon subtile et changeante. Superbe.
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Cette partition d’un classicisme rare évoque des images mystérieuses, comme si l’on flottait dans le dédale d’une vieille demeure gothique. L’acoustique est exemplaire, le jeu des timbres étant lui-même savoureux, équilibrant ainsi le tempo très lent de la plupart des morceaux. Mais l’émotion est aussi là, avec un poignant thème amoureux. Splendide.
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