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Si The Ballet, et son usage très elfmanien de la voix, annonçait au monde une partition passionnante, le reste n’est finalement pas tout à fait du même niveau. Attention, ça reste cependant fort bien écrit, mais la délicatesse des compositions n’empêche pas une certaine transparence, et un rendu final qui manque un peu d’implication.
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A priori, il y a tout ce qu’il faut dans ce (très court) nouveau Hetzel : une jolie séquence pour voix féminines, de la tristesse, un peu de vie… Néanmoins pour une raison ou autre, l’ensemble apparaît assez froid et a bien du mal à émouvoir, ne serait-ce qu’un peu, avec une réelle sincérité.
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Bref score appuyant sur la corde sensible, voire pressant éhontément les glandes lacrymales à coup de piano éploré, de cordes pensives, les clarinettes et un genre de cymbalum apportant un peu de couleur locale à cette histoire située en Israël. J’aurai aimé que le travail pour chœurs étonnant et superbe de The Ballet contaminent plus le score.
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La première partie transpire d’une émotion calme, entre tendresse gracieuse et désillusion intériorisée, avec une coloration slave. Morceau de choix de l’album, le surprenant The Ballet joue habilement avec de tournoyantes vocalises féminines, piano et percussions légères. De très beaux dialogues entre piano et bois rendent le tout tendre et triste.
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Quand un morceau est travaillé avec un air de valse ou une voix cristalline (The Ballet, Motorcycles, Bkaïla Recipe) et que le joli thème au violon fait son apparition, il y a des choses intéressantes. Pour le reste, ça n’a pas grand intérêt. Un score moyen donc qui aurait mérité d’être moins bâclé.
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