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Peut-on reprocher à Eshkeri de s’essayer à l’électronique à grand renfort de nappes synthétiques et de rythmes électro ? Peut-être même qu’il s’est amusé, mais l’auditeur, lui, s’ennuie à mourir dès les premières pistes. Donc, disais-je, peut-on lui reprocher cette déviation ? On peut : « Faut pas rester là, mec, faut retourner à l’orchestre maintenant. »
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Le mercenaire touche-à-tout Eshkeri s’engage sur le dance floor ! Beats secs, boucles électro, pulsations infrabasse à fond les caissons, on n’est pas là pour boire de la tisane. Rien d’indigne si on aime remuer du popotin en écoutant un score, et quelques pistes ont le mérite d’un radicalisme techno assez dépouillé.
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Donner l’impression que le score a été composé en 1996, voilà apparemment le concept. Pari réussi, mais la simplicité rétro joue parfois contre la musique, vite répétitive. On s’amuse par instants à reconnaître des sons passés de mode, un peu techno sur les bords. On décèle aussi un léger fumet carpenterien. Rigolo mais lassant.
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Un score électro tout moche, indigne d’Ilan Eshkeri, qui a surement fait ce qu’on lui a demandé… Mais ce n’est pas une raison… Il y a bien parfois quelques synthés carpenteriens mais bon, ça ne pèse pas bien lourd au final. Grosse déception.
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