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Un hommage vibrant au musical à l’ancienne qui refuse le cynisme propre à notre époque pour mieux nous charmer. Hurwitz a bien compris les enjeux et s’en donne à cœur joie, nous entrainant dans un parcours chatoyant, entre un score tantôt orchestral tantôt jazzy et des chansons inspirées. Une très belle réussite à la magie simple et touchante.
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D’agréables chansons et un jazz léger et propret constitue un ensemble charmant, frais à défaut d’être réellement vivifiant, mais référencé et dénué d’une quelconque créativité. Faut-il qu’on soit à ce point en manque de l’excellence d’un Irving Berlin ou d’un Legrand pour s’enthousiasmer plus que de raison pour cet opportun et inoffensif musical ?
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Nan mais des gens qui affichent un tel talent, ça m’énerve. C’est tout naturellement que ces effrontés déboulent avec des titres tour à tour tendres, tour à tour éclatants, dont la sophistication n’a d’égale que la fraîcheur. Ah non vraiment, c’est révoltant !
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Rares se font les bonnes comédies musicales, délaissées de nos jours, alors que c’est un style hautement fun et cinématographique, donc passionnant. Et Chazelle, avec son compère Justin, se sont dit qu’ils pouvaient le faire. Et ils l’ont fait avec brio. Simplement beau et parfait.
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Tout le monde aime, même moi, qui ne suis pas amateur du genre. La partition regorge d’énergie, d’un foisonnement instrumental et mélodique façon Broadway. On tape du pied et ça reste dans la tête et dans le cœur… Le bémol : pourquoi avoir fait deux disques répétant certains morceaux plutôt qu’un double album mariant chansons et score ?
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Hurwitz a composé une formidable musique empreinte de légèreté (célesta, harpe, piano, guitare acoustique…) qui swingue et plane avec une élégance jazz sur les images, toute en nuance et en retenue. Un bon candidat pour les Oscars ? Très possible. En tout cas, le score comme les chansons sont assez réussis et emportent l’adhésion.
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