 |
La compositrice sait où elle va, et l’énonce clairement : c’est d’humanité qu’il s’agit ici, une humanité en proie au doute, à la souffrance et au deuil. Cordes tendues et étouffantes, piano distant et flûte fragile rendent parfaitement justice à cette note d’intention, jusqu’à une conclusion lumineuse mais crépusculaire qui n’en est que plus touchante.
 |
 |
Deuxième incursion au cinéma de Mica Levi qui, d’une certaine manière, après Under The Skin, poursuit son exploration d’un esprit soumis au doute. Pas d’électro nocturne mais des cordes changeantes qui tentent de saisir le point de vue du personnage, traversées de lointains roulements de caisse claire comme venus du monde extérieur.
 |
 |
Mica Levi nous livre une œuvre thématique à souhait pour cordes, flûte et piano. Chaque motif est travaillé en justesse, jusqu’à l’utilisation de la caisse claire. Un score très agréable à écouter même si certaines pistes semblent n’être qu’une longue boucle, comme Autopsy. M’enfin vu le reste du travail, c’est ptêt bien fait exprès ma bonne dame.
 |
 |
Intrigante partition intimiste, concentrée sur un pupitre de cordes accompagné d’une flûte, d’un piano, de caisses claires… Le rythme est généralement très lent, le ton décalé. Une forte impression de détachement se dégage, comme si la musique tentait un profilage psychologique. Le ton distant laisse l’auditeur un peu sur sa faim côté émotion.
 |
 |
Voilà une partition écrite principalement pour cordes qui joue beaucoup sur les silences. Déroutante, la musique interpelle par son parti pris audacieux mais peine à convaincre malgré tout.
 |