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Après l’ennui généré par Helix et Deutschland 83, cette nouvelle composition permet à Reinhold Heil de sortir du tunnel : à défaut de se réinventer complètement, il puise plutôt dans quelques influences bien choisies (le Tron Legacy de Daft Punk, entre autres) et nous livre des ambiances électroniques plutôt réussies qui s’écoutent sans déplaisir.
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L’orientation électro choisie pour cette série n’est pas sans rappeler celles que Joseph Trapanese produit régulièrement, et si elle n’est donc jamais d’une quelconque originalité, elle est suffisamment travaillée pour séduire les amateurs du genre.
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A part quelques sursauts, Heil exécute une partition qui ne fait pas ressortir grand-chose de son talent. Comme pour Helix, on le sent bloqué dans un carcan télévisuel laissant peu de place aux véritables expérimentations dont il est capable. Et comme tous ces albums, c’est long….M’enfin donc, je me suis endormi quatre fois durant l’écoute.
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Efficace suspense électronique rétro-moderniste (comme tant de scores ces temps-ci), dont la simplicité et les riffs bien vus facilitent l’immersion. C’est froid, sombre, tendu. L’album, trop long et trop répétitif, s’essouffle cependant dans sa seconde moitié. Une sélection plus resserrée pourrait mieux faire passer l’ensemble.
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On est ici plus proche de Run Lola Run ou de Land Of The Dead que de Perfume ou Cloud Atlas : pas d’orchestre, la musique est uniquement interprétée par des synthés aux textures parfois un peu vintage. C’est loin d’être inécoutable, mais cela manque tout de même singulièrement de saveur et d’un thème solide pour unifier le tout.
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