|
Il y avait quoi avant l’inondation ? De longues plages de synthés planants et hypnotiques, parfois complétées par la guitare de Santaolalla ou de pièces de Mogwai indiscernables du reste. Et après l’inondation ? C’est pareil : c’est long, très long (96 minutes), et chiant, très chiant. Le genre de bidouillage hype qui ne mérite même pas qu’on en parle, en fait.
|
|
Au-delà de son aspect lénifiant, cette musique de documentaire cristallise un véritable désenchantement, voire un certain fatalisme dont la touche essentielle du duo Reznor/ Ross n’est pas étrangère. Mais la beauté de certains passages ne rompt pas une durée excessive, quand bien même l’aération apportée par Santaolalla et Mogwai est bienvenue.
|
|
Il y a des pistes réellement séduisantes, amusantes ou plaisantes (merci Santaolalla) dans cet album. Par moments, l’émotion y est intense. Malheureusement, ça dure 1h30 et il y a aussi de très trèèèèèèès longs passages de grésillements au ralenti et autres nappes d’ambient désolé. Du coup, il a fallu couper la poire en deux.
|
|
Pour ce documentaire sur le réchauffement climatique et ses conséquences, Reznor, Ross et Mogwai s’amusent avec leurs synthés vaporeux et un piano un rien distant, tandis que Santaolalla égrène quelques accords de guitare. Ce n’est pas désagréable, mais attention cependant, l’ensemble est (beaucoup) plus long qu’hypnotique !
|