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On décerne assez vite une solide ambition chez le compositeur : proposer avec sérieux un véritable score de thriller horrifique, tout en thématique et en atmosphère. Malheureusement, la composition finalement assez banale qui en découle perd encore en intérêt à cause du manque de moyens déployé ici : du sample, rien que du sample…
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Lorgnant gentiment sur le Signs de James Newton Howard, Marc Vaillo construit un suspense d’abord accrocheur, mais qui a malheureusement tendance à s’essouffler assez rapidement, peu aidé, il faut une fois de plus le signaler, par des samples orchestraux qui ne font illusion qu’un temps et ne peuvent masquer leur manque de saveur et de relief.
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Après un générique qui, malgré son manque de moyens, est d’une belle efficacité, Marc Vaillo déploie ses ailes et son orchestre pour nous dépeindre un thriller noir et glacé. Ça, c’est ce que j’aurais aimé vous dire. Mais malheureusement, les samples pas toujours bien programmés, le manque d’originalité et l’ennui auront eu fin de ma bienveillance.
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Pas mal d’ambition dans cette partition gothique et juvénile, malheureusement desservie par le manque de moyens des samples. Vaillo s’en sort très bien dans les moments les plus intimes, avec quelques jolies combinaisons de sonorités. Dès que la musique se veut ample, on grimace un peu et l’on a un peu de peine pour elle. Bel effort dans tous les cas.
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De facture symphonique, la musique de Vaillo ne démérite pas. Elle s’emploie à faire monter suspens et tension avec habileté par le biais d’un piano préparé et de cordes tour à tour angoissantes, agressives ou mystérieuses. Non, vraiment, ça ne démérite pas… Mais ça n’engendre pas mieux qu’un tiède enthousiasme.
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