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Une nouvelle génération de cyborg qui renforce la fusion de la chair orchestrale et de l’électronique, et embarque en plus une thématique dernier cri fabriquée en Asie. Mais ce nouveau modèle a aussi ses défauts : les finitions et le côté parfois brouillon de son assemblage pourront ne pas être du goût de tous les potentiels acquéreurs.
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Il faut à mon sens être franchement indulgent pour déceler de grandes qualités à cette partition décousue, plus guerrière certes mais néanmoins à mille lieues de l’apport percutant et émotionnel du premier opus, d’autant que la réutilisation du matériau d’origine manque d’un nouveau souffle. Cet album efface le précédent, évidemment.
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Tout comme les auteurs de cette séquelle qui en laissera (des séquelles, hahaha…), Poledouris décidait de laisser tomber et de ne faire que le minimum syndical, n’ayant plus rien à raconter. Bon, je plaisante. Le père Basil aimait suffisamment son métier pour rester droit dans ses bottes et écrire comme pour une suite digne de ce nom.
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Ce second come-back inutile du policier robot a tout de même hérité d’un score impeccable du génial Poledouris. Beaucoup plus synthétique que l’original, mais tout aussi bourrin, avec son thème inimitable et surutilisé pour notre plus grand bonheur, le score refile une patate du feu de dieu !
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On n’a plus affaire ici à la naissance d’une créature mythologique, mais à un super-héros de cartoon. La musique est bien plus apaisée : l’orchestre et l’électronique ont définitivement fusionné. Le ton est différent : plus varié, martial, ludique et exotique… Basil joue avec les éléments du précédent tout en apportant une ribambelle d’idées.
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Varèse met les petits plats dans les grands, double la durée du CD initial, avec un son pur qui met bien en exergue la dualité orchestre symphonique / effets synthés. Le thème de RoboCop est toujours présent et galvanise comme il se doit une partition pas si anodine que ça dans la carrière de feu Poledouris. Du beau boulot.
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