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Streicher nous invite à parcourir un univers étrange et fantastique, celui des rêves du jeune HPL, avec une partition orchestrale colorée qui s’attache plus à décrire les merveilles qu’à donner vie aux démons. La thématique est soignée, l’orchestration aussi, et même si Streicher doit encore développer sa personnalité, ses débuts sont prometteurs !
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Si Streicher ne s’écarte pas d’un chemin balisé notamment par Danny Elfman, au moins parvient-il à apporter de jolies couleurs et une appréciable ampleur à l’aventure, palliant habilement les habituelles faiblesses des samples orchestraux par l’intervention de solistes bien choisis. Premier long-métrage et petit score, mais intelligent, sincère et distrayant.
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Comme il parait que je suis un empêcheur de tourner en rond, je vous dirais bien que le score de Streicher est une pâle copie d’Elfman. Sauf que non, puisque pour sa première participation à un long métrage, le compositeur nous promet de belles choses pour l’avenir. Tant qu’il ne sera pas récupéré et mâchonné par Zimmer, bien sûr.
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Le ton gothique délicieusement et soigneusement suranné évoque immédiatement couloirs sombres et monstres lugubres. L’auteur y a visiblement mis beaucoup de cœur et de volonté. Le tableau est terni par l’adjonction de samples pour gonfler l’ensemble acoustique dans les passages les plus amples, coupant l’émotion dans son élan.
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Pour ce dessin animé, Streicher a écrit une musique pleine de fantaisie. Composées pour instruments solistes et synthés, ces 70 minutes sont tout de même un peu longuettes, en partie à cause d’un manque de thématique poussée. C’est bien fait, pas désagréable mais un peu fade.
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Je ne suis pas totalement convaincue, là. Entendons-nous bien, c’est loin d’être mauvais, mais c’est sans originalité. J’ai l’impression d’avoir entendu ça 10.000 fois. Du coup je me suis ennuyée et j’ai trouvé ça long…
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