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Ce n’était probablement pas une bonne idée de faire une suite à cet actioner mineur de John Woo, qui plus est 20 ans après. Associer Morris et Wall aurait pu éventuellement faire naitre quelques étincelles, mais le duo s’est fourvoyé dans une musique d’action au mètre comme il en sort trois par jour des studios RCP. Cible ratée, donc…
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C’est sûr, il fallait bien être au moins deux pour fournir ce… disons, cette mixture synthé (et parfois rock) grossière et bruyante, sans compter qu’en dehors de quelques nanars télévisuels, on n’avait pas entendu le folklore asiatique se faire maltraiter ainsi depuis des lustres. Autant redécouvrir la contribution de Graeme Revell au film de 1993.
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Je pourrais vous dire que Morris et Wall ont réussi à trouver le mélange parfait entre musique orientale, orchestre et électro. Que la subtilité règne. Ce genre d’idioties. Mais non, c’est juste une bouse, qui prend une étoile parce que je me suis un peu moins ennuyé qu’à l’écoute d’autres, allez savoir pourquoi (non vraiment, je m’interroge).
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Mais où est JCVD ? Pas désagréable, très percussif comme son aîné, on y mêle cette fois éléments rock et « électrorchestraux » à des sonorités moyen-orientales, et la sauce prend bien. Le sens du rythme est aiguisé et on suit sans déplaisir cette aventure de série B en marcel crado. Il y a un aspect musique de jeu qu’on doit sans nul doute à Jack Wall.
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Cette chasse à l’homme, deuxième du nom, permet aux compositeurs d’accoucher d’une partition résolument électro-rock ayant recours à quelques instruments asiatiques. Ca bastonne sévère, à grand renfort de percussions et de boucles synthétiques, mais ça manque de thèmes et d’idées pour générer le moindre enthousiasme.
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