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Ce qui surprend au premier abord, c’est l’écriture pour cordes (et presque rien d’autre) très épurée, très concertante, très détaillée, d’autant plus que ce n’est pas exactement le style de musique qu’on attendait de la part des deux lascars. C’est assez beau, plutôt déprimant, et relativement réussi si on aime le genre. |
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Ecriture sèche pour ensemble limité de cordes et percussions, le duo jouant aussi sur la justesse et l’aspect brut de l’interprétation et de l’enregistrement. Il manque malheureusement à leur démarche un genre de magnétisme pour rendre le résultat autrement plus enivrant qu’il ne l’est ici. |
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Peut-être un peu trop austère à mon goût, mais certainement parfait pour le film qu’il accompagne. Un beau travail sur le pupitre des cordes pour créer une ambiance intimiste qui ne manque pas de charme et de subtilité. |
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Dominé par des cordes qui manquent de peu de vous vriller les tympans, ce score austère et un brin prétentieux agace plus qu’il n’interpelle. Et le duo consent à lâcher un peu d’émotion lors des credits bizarrement placés en milieu d’album, avant de revenir à sa formule casse-bonbons/oreilles. |
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S’accordant avec le décor désertique du film, la partition est assez aride, faisant appel à des timbres limités, violons et violoncelles en premier lieu, accompagnés de percussions de type gamelan. L’impression de solitude physique et de doute spirituel est prégnant. Dans l’état d’esprit adéquat, l’écoute s’avèrera aussi agréable qu’apaisante. |