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Une partition certes très travaillée, aux ambiances orchestrées avec soin (en particulier la fusion orchestre et électronique). Mais il s’agit justement et uniquement d’atmosphères, rien d’autre n’en ressort, à aucun moment, et on s’ennuie vite. C’est typiquement une musique absolument impossible à apprécier hors image.  |
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Ambiance léchée pour cordes et piano, parfois assez prenante, où accords et mélodies semblent souvent lentement étirés. Dommage que l’ensemble soit trop peu original et singulier pour qu’on s’y attarde plus qu’il n’est besoin.  |
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Non, il ne s’agit pas de la musique accompagnant votre voyage parmi les volcans d’Auvergne et VGE, mais une partition rugueuse et austère que nous propose Arnau Bataller. C’est très beau, malheureusement trop de plages d’ambiance se ressemblant rendent l’album soporifique.  |
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Bataller nous revient avec un score sombre très bien fait techniquement : un thème relativement discret, une angoisse latente pendant une bonne heure… Au-delà de tout ça, il y a de quoi rester très mitigé, on est très loin de La Herencia Valdemar.  |
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Franchement pas une partition facile à aborder. Le rythme y est très lent, le ton grave et lourd. Il s’est passé quelque chose de terrible, de tragique, et cela pèse sur tout l’album. Cependant, le souci du détail s’y révèle petit à petit : les combinaisons de timbres hypnotisent malgré leur tension et leur économie. C’est noir, mais c’est bon.  |
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Pour ce récit dystopique, les cordes et les samples restituent une noirceur certaine, voire un obscurantisme, tant les effets de percussions évoquent parfois ceux du Nom de la Rose. Bataller se détache toutefois de l’influence de Horner avec une écriture minimaliste très à propos.  |