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D’emblée, les sonorités organiques d’instruments anciens nous signalent que nous n’avons pas affaire à un score horrifique à la mode : tout ici est conçu pour construire un univers sonore soigné et assez unique qui génère une angoisse encore décuplée par l’entrée en scène d’un choeur paien. Dans le genre, c’est une vraie réussite. |
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Avis aux indécrottables tenants de l’électro-moche ! Un genre de vièle médiévale (la nyckelharpa), un violoncelle torturé de bien des manières, un waterphone basse et parfois les impros d’un choeur : ce genre d’approche expérimentale, avant-gardiste, est encore ce qu’il y a de plus saisissant pour laisser s’infiltrer la Peur avec un grand P. Brrr… |
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Le parti-pris de Mark Korven pour illustrer ses sorcières est d’une efficacité sans équivoque, même si cela veut dire que l’oreille saigne un peu lorsque percussions, cordes et chœurs se lancent en un cluster dérangeant. Bien au-dessus des productions de ce type en tout cas. |
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Korven s’inscrit dans la veine de scores de Bishara, avec des sonorités étranges travaillées. Beaucoup d’instruments anciens évoquent parfaitement un rituel païen, les chœurs de sorcières maléfiques n’arrangent rien ! Heureusement, l’album tient plus de l’atmosphère horrifique soignée que du catalogue de jump scares musicaux. |
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Pas de sound design ici : le compositeur tend à se rapprocher de la musique du XVIIème siècle où se déroule le récit, du moins dans l’instrumentation. Petit à petit, l’horreur se fait de plus en plus présente et les voix, bruits et onomatopées entrent dans la danse. Une expérience unique ! |