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Jackman est certainement le compositeur le plus inégal de la mouvance RCP, naviguant entre partitions réussies et gros ratages. Son score pour The Fifth Wave est donc banal et peu inspiré, balancé à la va-vite et donnant seulement l’impression qu’il s’est ennuyé devant le film. Et nous, on s’ennuie avec lui. Logique, non ?  |
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Une ambiance de fin du monde sans parti pris fort qui recycle des idées piquées à droite et à gauche, et tombe donc immanquablement dans l’habillage le plus insipide, mille fois entendu. Quel ennui !  |
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Jackman, c’est quelques concepts par-ci par-là, généralement gâchés par un travail global de fainéant. Si quelques morceaux sont bien ambiancés, le bonhomme cède trop aux facilités et à la mode, sans jamais aller au bout de l’idée de départ.  |
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Vosch est le meilleur morceau de l’album, résumant de manière satisfaisante toutes les idées du score. Car il y en a, mais après une rapide exposition, elles n’évoluent plus. Jackman s’est concentré sur un mélange de sonorités manipulées intrigantes, désamorcé par un traitement orchestral/percussif générique et mollasson.  |
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Le score agité de Jackman repose fondamentalement sur des nappes de cordes faisant dans le pathos, des ostinati, du piano et une ambiance de fin du monde assurée par l’électro et les synthés. Convenu, impersonnel et sans âme.  |