|
Un travail tellement référentiel qu’on serait presque tenté de parler de pastiche : Jackman a absorbé la quasi-intégralité de la thématique mais aussi du style nerveux et puissant du score de Silvestri, pour le régurgiter ensuite avec une révérence un peu pesante. Reste que cet album déborde d’énergie et que l’écriture est assez solide pour faire illusion.
|
|
On ne lui a pas seulement demandé de piocher abondamment dans la partition de Silvestri mais carrément d’en adopter le style la plupart du temps : Jackman le fait consciencieusement, parfois à s’y méprendre, et signe une partition pleine d’énergie mais ultra référentielle, parfois de manière hystérique, sans panache ni ambition. Plaisir limité.
|
|
Jackman, quand il colle un peu n’importe comment à Silvestri, s’en sort mieux que Tyler, Kloser et Debney, auxquels sa carrière fait penser, tant il semble capable de prendre la couleur du papier peint qu’on lui demande de recopier. Ici, comme c’est la jungle primale d’Alan, ça a quand même une belle gueule (de porte-bonheur !)
|
|
« Du fun, du fun, du fun ! Si tu m’emmerdes, tu dégages ! » On pourrait supposer que Jack-yes-man a eu ce genre de consigne par la production pour aborder de manière aussi référentielle le score de ce Predator hystérique. Et il faut bien le dire, c’est assez jubilatoire.
|
|
Voici que Jackman débarque avec sa vision personnelle des thèmes de Silvestri. Il y met du sien, c’est sur, mais ne parvient jamais à faire décoller sa partition. Pas de rage, pas d’emphase, et, le comble, c’est rythmiquement pauvre et ça manque de mordant. Allez, on se réécoute le Deluxe de Predator 2, ça sera mieux.
|