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Dans ses meilleurs moments, le travail de Laurent Eyquem pour ce thriller rappelle les synthés hypnotiques du Maniac de Rob. Dommage qu’il ait jugé utile d’y ajouter des sections électro très dans l’air du temps qui empêchent souvent sa thématique et sa recherche sonore de ressortir autant qu’elles l’auraient mérité.  |
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Laurent Eyquem injecte aux images d’Hannezo son principe actif, une musique d’essence vintage qui va pourtant toujours de l’avant et qui enserre les personnages dans leurs actes et leurs choix. Le revival électro (pour l’essentiel) le plus pertinent depuis Maniac et The Conspiracy, ici présenté dans l’intégralité de la pensée initiale.  |
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Autant Momentum offrait quelques idées, autant ici Eyquem reste dans l’électronique de base, sans âme.  |
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Surprise du mois ! Avec un son tout droit sorti des 80’s, le compositeur nous ramène à une époque où la morale de certains films était moins timorée : sa musique retranscrit une tension et une violence parfois sous-jacente, parfois éclatante, avec un sens du récit accrocheur.  |
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Score moderne classique, déjà entendu un bon millier de fois. Des cordes à la limite de l’ambiant, quelques petites voix, un soupçon de rythmique synthétique qui s’ajuste selon le tempo de la scène, et hop on repart. Sauf que personnellement, je suis resté sur la ligne de départ.  |
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Solide béo de thriller choc. Eyquem conjugue des éléments électro-rétro efficaces (rappelant Carpenter & Howarth, mais pas que) et d’autres sonorités d’aujourd’hui (les percussions surtout). Ces dernières (et l’absence d’un pupitre de cordes en chair et en os) diminuent l’impact, renvoyant trop au scoring à la mode.  |