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On sent bien que Jablonsky essaie de soigner ses thèmes, de détailler plus qu’à l’habitude ses orchestrations, bref de sortir un peu des sentiers battus. Mais les tics habituels de RCP (samples, son trop massif, électro bas de gamme…) reviennent trop souvent pour qu’on profite de cette tentative d’émancipation. Mais faut pas te décourager, petit !  |
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Pour ce qui est de ne pas faire dans la dentelle, Steve Jablonsky a du background à revendre : il fait donc autant de bruit qu’il est nécessaire pour couvrir les effets sonores. Ça bourrine dans le médiocre, c’est assez laid et carrément interminable, mais au vu du film, on ne s’attendait à rien d’autre.  |
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Efficace est le mot qui a résonné durant toute l’écoute. Je suppute que le temp track comportait The Omen de Goldsmith (entendu dans The Witch Queen), mais une fois la « ressemblance » oubliée, l’album a un sens, les pistes s’enchainent comme il faut et on ne s’ennuie pas. Des défauts oui, comme d’hab’, électro moche, tout ça, pas grave.  |
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Bigrement déçu. Le thème, bien foutu, rappelle Clash Of The Titans de Djawadi, avec des bouts de The Omen et Dracula de Kilar. Jablonsky devient ensuite très bruyant, façon Tyler. Et ça n’évolue plus d’un poil… jusqu’à l’excellente piste finale At Your Service, avec le thème à la trompette (yeah!).  |