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Le grand retour du Burwell des années 90, quelque part entre Gods And Monsters et The Spanish Prisoner, ici agrémenté de quelques instruments traditionnels asiatiques. C’est donc toujours aussi austère, aussi beau et aussi délicat. La recette n’est pas neuve, mais le plaisir de s’en remplir les oreilles à nouveau reste intact.  |
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La dernière danse d’un Sherlock Holmes vieillissant a des allures de valse lente tandis qu’une trame de cordes, bois et piano tisse un canevas classieux à la fois tourmenté et méditatif. Un Burwell d’une belle élégance. |
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Entre habituelles austérité et émotion contenue, il s’agit d’un Burwell classique dont ressort surtout le thème principal, nuancé et évocateur. |
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Bon ben Carter Burwell, les mecs, hein. C’est très beau. Planant. Mélancolique à souhait. Un peu déprimant quand même tout en étant génial. Il est fort, quoiqu’il se répète un peu trop à ma convenance. |
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Attention : partition monothématique. La mélodie, typique du compositeur, à l’interprétation élégante et sensible, ne subit malheureusement que de minimales variations et l’écoute s’avère par moments un peu fastidieuse. |
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Splendide score orchestral intimiste, dans lequel Burwell réussit à évoquer vieillesse, nostalgie et folie aussi. On apprécie les voix claires des pupitres de l’orchestre et l’instrumentation retenue, notamment les bois et l’harmonica de verre. |