Les fans de In The Mood For Love vont se retrouver en terrain connu : Umebayashi revient, avec ses élégantes lignes de cordes mélancoliques, ses valses tristes et ses mélodies au charme sensuel. Au choix, simple et beau ou joliment ennuyeux.
Umebayashi scelle le destin de cette Tess indienne pour laquelle tout n’est que mélodies sans joie et valses lentes d’une vie désenchantée.
La vache, qu’est-ce que c’est joli ! Un peu répétitif malheureusement, mais tellement bien écrit. Une belle découverte à siroter, d’une simplicité étonnante. Ne passez pas à côté, ce serait dommage.
In The Mood for Umebayashi ? Oui ? J’imagine qu’on lui demande tout le temps la même chose. Ça ne doit pas être évident. Heureusement, il propose quelques trucs pour s’écarter des sentiers balisés.
La parenté avec la béo d’In The Mood For Love ravive fortement les images du film de Wong Kar-Wai. Injuste, étant donné l’aplomb de cette mélancolique musique pour cordes (et une belle intervention de la harpe à la fin).