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Goldsmith habille Norman Bates d’une touchante mélancolie, sans pour autant se priver d’incisives lacérations de cordes et de sons synthétiques glacés conjurant une ambiance à la fois impressionniste et particulièrement morbide. Flippant. |
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Sons électroniques inquiétants bien intégrés à l’orchestre et climats suspensifs parfois très proches d’Outland qui permettent à Goldsmith de nimber son score de l’aura de cinéma fantastique qu’on aime tant chez lui. Effet garanti. |
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Autant vous dire que je l’attendais avec impatience. Et je n’ai pas été déçu. Dieu nous parle dans les oreilles et nous jette des couteaux. Et puis pouf, une mélodie tout en douceur qui donne deux secondes plus tard la chair de poule. |
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Certes, passer après Herrmann, c’était compliqué. Certes, c’est loin d’être la meilleure partoche de Goldsmith. Mais ça reste d’une très grande classe, avec des idées bien tordues comme ces espèces de bruits de couteaux dont je ne me lasserai jamais. |
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Si un Jerry a toutes les (mal)chances de ne goûter que fort peu aux honneurs béophiles, c’est celui-là. Le sort en incombe bien plus au legs dévorant d’Herrmann qu’à l’intrinsèque qualité de cette suite, admirable dans ses noires outrances électroniques. |
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Ne cherchez pas l’ombre de Herrmann, dont Goldsmith se débarrasse en une courte citation pour ne plus y revenir. Il privilégie ici toute la mélancolie et le mal-être de Norman Bates. Une réussite majeure enfin dévoilée dans son intégralité ! |