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Une œuvre de jeunesse, certes, mais on y trouve déjà tout ce qui fera le grand Goldsmith des années et décennies à venir : un thème grinçant et mémorable, des orchestrations inventives et de bonnes doses de suspense, d’action et d’ironie.  |
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Pour l’époque, Goldsmith mène la danse et la chasse à l’assassin avec beaucoup d’allant et d’inventivité sonore. L’une de ces partitions des débuts qui montrent déjà toute l’acuité et le potentiel du bonhomme.  |
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Honnêtement, The List Of Adrian Messenger, c’est surtout un formidable thème chaloupé, à la fois ironique, décidé et mélancolique. Le reste a la classe et le métier habituel de Goldsmith, mais ne méritait pas forcément qu’on y consacre tout un disque.  |
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Tout Goldsmith dans un album. Ou presque. Oui, j’abuse, mais impossible de faire autrement quand on écoute pareil chef-d’œuvre. Une claque à chaque note, un thème repris de mille façons. Une leçon.  |
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Un thème accrocheur, un développement sans faille, une astuce de tous les instants. Du jeune Goldsmith, mais du bon Goldsmith !  |
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« Houlà, mais qu’elle est moche cette cover. Et ce titre à rallonge… Composé par un certain Goldsmith, c’est qui encore ce mec ? […] Bordel, mais ça défonce ! Ce thème ! Ces idées ! Bon dieu, je crois qu’on tient un génie ! » (histoire fausse, 12 mars 2014)  |
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Ce qui aurait pu n’être qu’un exercice de style herrmannien, au demeurant très inspiré, bascule dans une autre dimension grâce au mémorable thème, étrange et plein de morgue, que Jerry lui a donné pour figure de proue.  |
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Alors oui, c’est un score inédit de Goldsmith, même qu’on l’a attendu près de cinquante ans celui-là. Mais justement, tout ça pour ça ? C’est assez quelconque. Du travail de pro, mais ça ne vaut pas Rio Conchos ou The Blue Max.  |