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Silvestri est de retour ! On retrouve ici l’essentiel de son lexique musical, et certains très beaux passages de cette partition font plaisir à entendre. Seule ombre au tableau, les parties plus électroniques qui sous-tendent parfois l’orchestre sont vraiment trop passe-partout. |
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Curieusement peu transcendé par son sujet, Silvestri se contente d’aligner les figures qu’on lui connaît avec une relative discrétion à l’écran, voire une certaine neutralité, sans forcer à aucun moment une inspiration qui rappelle au mieux Contact. |
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Silvestri avait la carrure pour nous faire traverser les galaxies à la vitesse de la lumière. Mais, depuis quinze ans, il bosse à mi-temps, et c’est par intermittence que sa puissance créatrice se manifeste ici. Pour ceux qui arrivent à trouver le verre à moitié plein. |
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Alan, je t’aime. Merci. Le plaisir qui se dégage de cette succession de petites perles est à ne rater sous aucun prétexte ! Bon hop, je me le remets. |
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Dans l’espace, on entend la musique de Silvestri. C’est beau, c’est mystérieux, même si c’est du pur Silvestri déjà entendu mille fois. En quittant la stratosphère hollywoodienne, il renaît enfin de ses cendres dans un Big Bang musical qui lui sied à merveille. |
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L’atout maître de Cosmos ? Faire suite à l’absolument ignoble Red 2, incitant du même coup à fermer les yeux sur sa flemmardise patentée pour ne retenir que l’énergie de ses envolés éparses. |