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Williams fait ce qu’il sait faire de mieux : développer des thèmes sublimes et délicats, les nourrir d’orchestrations exquises, et ainsi créer l’émotion à chaque détour de la partition sans jamais pour autant tomber dans le mélo tire-larmes. Une merveille. |
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Le ton est grave, doux-amer même dans les instants les plus légers, porté par une écriture où chaque soliste se détache à merveille. Un Williams bien dans ses charentaises, oui, mais une telle chaleur dans le drame ne peut laisser indifférent. |
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Williams en rabat par rapport au mélo tous violons dehors attendu. Pas plus mal, il faut tendre l’oreille, mais c’est aussi une belle qualité que de récompenser les écoutes les plus attentives. |
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Un score mature, réfléchi par l’esprit serein d’un maître de l’émotion. Mais s’il instille celle-ci d’une manière si feutrée que la première écoute peut la faire paraître neutre, le raffinement et l’intelligence des notes finissent par s’imposer. |
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Impossible de mettre une moins bonne note à un Williams, même s’il se répète, ou est un peu en retrait. Non, même ici, c’est beau et simple à en pleurer. On est loin de Schindler’s List, mais la corde sensible, elle prend cher. Très cher. |
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Désormais octogénaire, Big John ne va pas chambouler comme ça ses confortables habitudes. Et c’est aussi bien, tant nul autre que lui ne semble capable de nous prodiguer encore ce classicisme liseré d’une délicate émotion. |
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Élégance de l’écriture, richesse des harmonies, limpidité de l’orchestration… Même s’il faut se donner du temps pour pleinement appréhender sa thématique, The Book Thief se révèle être une splendeur. Lire la chronique |