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Bien sûr, on apprécie toujours la pensée simple (mais jamais simpliste) du Astier compositeur, comme un bon bol d’air frais. Néanmoins, de la part d’un créateur qui attache autant d’importance à la musique, on s’étonne que cette suite soit aussi chiche de ce point de vue, trop pour susciter un engouement franc.
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Autant j’aime le généreux album du premier film, autant là, j’ai du mal à être vraiment enthousiaste. Déjà, c’est court, avec seulement 33 minutes. Et ça manque de fougue, de panache, voire tout simplement d’intérêt (à l’instar du film ?). On y croise tout de même de réjouissants moments, hélas trop vite partis. Espérons une partie 2 plus fun.
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Le classicisme de l’écriture, très thématique et narrative, allié à une interprétation et un enregistrement de toute première classe, m’a envoûté dès les premières mesures. Sans jamais être bourrin où me percer les tympans, la musique m’emmène dans son histoire et s’arrête presque trop vite !
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Tel film, telle musique : pas de grand moment, peu de construction, pas de fin. C’est au dialogue musical qu’il faut s’attacher, Astier joue fort bien de son motif principal, on le suit avec plaisir jusque dans ses subtils clins d’œil (les trompettes à la Williams au début). L’orchestre, naturel et d’une grande clarté, ajoute au plaisir.
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Comme pour la série et le premier film, je n’accroche pas. C’est bien fait mais je ne sais pas, ça manque d’ampleur, d’allant, comme si Astier s’auto-censurait et évitait de faire des vagues. Par instants, ça semble vouloir décoller mais ça retombe aussitôt, sans doute pour que ça matche à l’écran. Mais sans le support visuel, je ne suis pas convaincu.
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J’ai rarement vu une telle unanimité dans la critique négative pour ce film. En tous les cas, il y a au moins une chose réussie, c’est la musique ! Un peu plus de 30 minutes, mais c’est vraiment du haut niveau. Dans la continuité de l’opus 1 avec plus d’ampleur. Moi il m’a eu, pour paraphraser Léodagan.
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