ATLAS (2024)Compositeurs : Andrew Lockington & Malakai Bayoh
Éditeur : Netflix Music
Format : LP & Digital
Date de sortie : 24/05/2024
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La collaboration de Lockington avec Brad Peyton n’a décidément rien de brillant : ici encore sa musique ne fait qu’accumuler sans relief tristes ostinati de cordes, cuivres pâteux, mornes pulsations et textures synthétiques. Même le recours à des voix masculines gutturales et à celle du jeune soprano Malakai Bayoh ne convainc pas. |
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Le réalisateur Brad Peyton poursuit sa fructueuse (?) collaboration avec son compatriote et compositeur fétiche. Ce dernier nous a prouvé qu’il pouvait être aussi bon que très inégal. Si son score réserve de chouettes moments, il est surtout parfois assez bateau (une I.A. pourrait le faire). Et la participation du jeune Malakai Bayoh sent le coup de pub. |
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50% humain, 50% mécha, 100% pas inspiré, cet Atlas ne fait guère plus qu’accumuler des cartographies sans saveur : synthés technos appuyés (car c’est de la S.F.), pachydermie (car c’est de la S.F. d’action 2024), le tout sans dépasser le QI d’une IA de base. Efficace, oui : comme un robot jetable. |
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On pourrait en faire des mauvais jeux de mots avec cet Atlas. On se contentera de dire que Lockington n’a pas suivi le sien (autrefois prometteur) et a préféré se plonger dans celui des routes qui ne mènent nulle part. Tout le poids des idiots idiomes de RCP, pseudo « épiques » et pleins de poncifs, pèse sur ses épaules. |
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Lockington semble le seul à croire à cette histoire. On se demande bien où il a puisé l’inspiration. Gros score d’action garni jusqu’à la gueule de thèmes, d’idées et de mélodies. Vraiment pas gagné pour cette production Netflix certes intéressante mais complètement gâchée par le jeu insipide de J-Lo. Une gageure. |
