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Les restrictions budgétaires qui sévissent dans le monde du documentaire ne sont pas forcément une calamité quand on a des idées (et de bons samples) comme c’est le cas ici. La partition de Reyes est donc traversée d’embardées énergiques enthousiasmantes, comme l’est aussi une émotion sincère joliment incarnée par les cordes.
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Dommage que David Reyes retrouve si peu dans le reste de sa contribution à ce documentaire la force de son thème principal, grave, résolu et dynamique. Ce qu’il offre par ailleurs semble manquer de substance.
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Il m’aura fallu deux écoutes pour apprécier cet album. La première fois, ça m’avait paru très convenu et passe-partout, notamment à cause des synthés qui, il faut bien le dire, sont tout moches. Mais la seconde fois, je me suis plutôt laissé porter par les mélodies bien troussées de David Reyes. Et là miracle : un trois.
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Le trop rare David Reyes propose pour ce documentaire une solide partition mêlant un ensemble de cordes, de l’électronique et quelques solistes (piano, guitare, violon). Malgré sa brièveté, le score se révèle à la fois cohérent et varié, remaniant toujours habilement ses idées principales pour souligner des émotions étonnement différentes.
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Pour ce documentaire sur la Grande Guerre centré sur l’implication des USA, Reyes utilise avec habileté un piano, des cordes et des synthés dans une combinaison tout à fait intéressante. C’est dramatique, parfois même énergique, et bien écrit. Dommage que ce soit si court (25 minutes seulement). Sinon, du beau boulot.
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