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D’entrée de jeu, on a la curieuse impression d’écouter une partition hybride, une sorte de croisement contre-nature entre Carter Burwell (pour les choix instrumentaux, minimalistes mais très soignés) et le duo Nick Cave / Warren Ellis, pour l’approche particulièrement dépouillée (mais sans leur signature plus électrique). Et ça marche !
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Un disque à l’émotion étale et lento, mais constante, profonde, délivrée par les solistes de circonstance : piano, harpe, violoncelle, soutenus par des clochettes, des cordes lentes. Conventionnel, mais très touchant pour qui se laisse toujours avoir, comme moi, par les scores tire-larmes.
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Un album très bien écrit et certainement en adéquation avec son sujet, mais parfois froid comme un esquimau (la glace) en Islande.
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Étonnant d’écouter au fil des mois des musiques de documentaires plus expressifs et gorgés d’émotions que leurs homologues composés pour la fiction. Brown signe une partition poignante et ambiguë avec un modeste ensemble instrumental dont elle tire le maximum. Les mélanges de sonorités captent l’attention dans un cheminement intrigant.
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Une musique vaporeuse aux couleurs volontairement automnales écrite pour une petite section de cordes, une harpe, un piano, quelques synthés et voix éthérées, la musique est très planante et mélancolique. A noter un très beau thème pour piano, façon Schubert. 42 minutes intéressantes à défaut d’être particulièrement originales.
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