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Même si ce second épisode ne présente qu’une histoire de fesses aussi tiédasse que celle du précédent, Elfman ne peut s’empêcher de l’aborder musicalement avec une élégance qui est tout à son honneur, comme il l’avait déjà fait pour le premier volet. Reste que c’est très mineur dans la carrière de ce grand monsieur, et à réserver uniquement aux fans.
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Suite logique et attendue de l’approche du premier volet, soit une musique de porno chic et soft made in Elfman, toujours aussi intelligemment sophistiquée. Si vous avez succombé à la précédente partition, il n’y aucune raison de ne pas vous laisser tenter à nouveau…
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Des accords au piano martelés comme par des coups de reins, une guitare électrique qui jouit à la fin du morceau : Elfman fait la pute classe, tellement professionnelle qu’on pourrait même la croire sincère, en fournissant ce score kitsch mais si parfaitement calibré et bien foutu qu’il nous tire forcément un peu de plaisir.
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Elfman reprend de nombreux éléments thématiques et instrumentaux du premier film, en gommant la plupart des aspérités : il se fait plus romantique, doux et caressant. Parfaitement millimétrée, cette galette soyeuse et sage manque toutefois d’un brin de folie. Très dépouillée et transparente, on regrette l’énergie ferme de la précédente.
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Elfman reprend les motifs de son premier score et joue avec eux, en les étirant et les triturant habilement. Guitare acoustique, basse électrique, cordes, piano et synthés, le ton est ici dans l’ensemble volontiers plus lumineux, ce qui est paradoxal au vu du titre. Un Elfman un peu en pilote automatique mais toujours agréable.
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