 |
L’Homme Pressé, c’est un très joli thème unique, décliné à loisir pour refléter les différentes humeurs du film. Quant au sautillant Beaujolais Nouveau, il vous fera bien vite tourner la tête, jusqu’à l’écœurement. Bref, le cocktail est à la fois trop léger et trop chargé pour ce double programme assez mineur et franchement dispensable.
 |
 |
Mélancolique, amoureux, décidé… : L’Homme Pressé, c’est surtout un thème unique décliné à l’envi au gré de ses états d’esprit, tandis que le Beaujolais cuvée 1978 aux arômes italiens est léger, gouleyant mais anecdotique. Deux petites curiosités, rien de plus donc.
 |
 |
Le premier score propose un déchirant et mémorable thème dramatique, qui met le piano à l’honneur. Façonnée à la Morricone, la partition décline son thème de belle manière. Le second est beaucoup plus léger. Le ton amusé et désabusé de bal jazzy n’est pas sans rappeler des travaux comiques japonais des années 70 et 80.
 |
 |
La musique de L’Homme Pressé est accrocheuse, avec son piano aux notes aigües et détachées et ses cordes jouant tantôt accompagnato, tantôt pizzicato, tantôt marcato. Le Beaujolais Nouveau, avec son thème aux allures de valse, accompagné par le piano, l’accordéon ou le saxophone est certes plus anecdotique mais reste amusant à écouter.
 |