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La vraie bonne idée, c’est d’avoir injecté à la partition des sonorités et des rythmes de jazz, voire de free jazz. Mais les samples utilisés pour compenser l’absence d’un orchestre sont trop cheap pour qu’on puisse vraiment se plonger au cœur de ces deux (trop) longs disques.  |
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Rompant avec l’esthétique des précédentes séries, les musiciens répondent à cet univers très coloré par des incursions jazzy de cuivres survitaminés, que l’éditeur aurait dû privilégier pour obtenir un disque entraînant et compact au lieu d’une compilation bien longuette.  |
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Mouais. Mieux vaut écouter les albums de la série originale, dans laquelle Walker se régalait et nous emportait. Rien de courageux ni de téméraire ici, on a l’impression de passer d’une repompe de Yoko Kanno à de la musique d’ascenseur sans âme. Et en plus c’est looooooong !  |
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C’est un drôle de parti-pris que d’injecter de la fusion jazz dans l’univers de la chauve-souris, de surcroît avec un arsenal synthétique. Les autres facettes de la double galette sont plus banales et l’ensemble aurait gagné à être condensé, plus digeste… et moins cher.  |
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Malgré leur talent, certains compositeurs ne peuvent pas faire grand chose devant le manque de budget. Une partition synthétique qui aurait gagné à être présentée sur un seul disque pour apprécier les quelques qualités qui la parcourent.  |
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Ah, Neal Hefti et son swinging sixties roboratif, souvenez-vous ! On sait gré à cet album d’un aussi joyeux saut dans le passé, mais son capital sympathie est hélas rogné par une exécution bien cheap.  |