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Cordes chagrines, glissandi glaçants, crissements crispants, piano paniqué et voix viscérales : une partition aux textures soignées qui génère une angoisse presque palpable. Bien plus intéressant que l’Oculus des mêmes auteurs.
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Le piano est accessoire, les interventions « vocales » un peu surfaites, mais la palette des cordes, omniprésentes, est exploitée avec habileté. Trop référencé sans doute, mais loin d’être inapproprié.
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La surprise du mois. Je ne m’y attendais absolument pas, surtout après avoir écouté Oculus des mêmes auteurs. Un score à l’ancienne qui ne lâche pas l’auditeur une seule seconde. Beaucoup d’ambiances, bien sûr, mais MÉLODIQUES. Ça change tout.
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Les Newton Bros., les cordes, ça les connaît. Et on ne peut pas leur reprocher de faire dans la demi-mesure : là on est dans l’attente, dans l’angoisse, on se ronge les ongles, on a les lèvres crispées dans un rictus irrépressible.
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Hey, bonjour Pino Donaggio ! Hey, bonjour Herrmann ! Alors forcément, quand on n’est pas trop tâcheron, avec des influences comme ça, on accouche d’un beau bébé qui trouvera une belle place de choix dans une discographie horrifico-béophile.
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