UnderScores : derniers articles

[Lee Van Cleef]

2021 sera Goldsmith ou ne sera pas le moindrement ! Ainsi en ont décidé Steph et Domi, les batteries (les piles nucléaires, devrait-on dire à ce vertigineux degré d'ambitieux) chargées à bloc, l'un comme l'autre résolus à retourner chacune des multiples pierres jonchant la titanesque carrière de maître Jerry pour ensuite laisser l'infaillible scalpel de leur expertise passionnée s'en donner à coeur joie. Gentlemen, c'est avec les larmes zozieux que le vieux Van Cleef vous dit solennellement merci.

[Lee Van Cleef]

Presque un an après le chapitre liminaire, dont on redoutait fort, par la faute du temps s'écoulant sans plus charrier la moindre nouvelle, qu'il ne demeurât fils unique, notre spéléologue favori de la musique de film, j'ai nommé Stéphane Lerouge, s'en revient enfin pour nous parler à nouveau d'Ennio Morricone. Dans sa carnassière au ventre rebondi, les anecdotes s'amoncellent, ainsi ce "concours de vieillerie" où le Maestro, croyant un peu vite avoir triomphé du haut des 90 ans qu'il affichait à l'époque, se fait damer le pion par un Robert Hossein surgi à l'improviste. Lisez, camarades, et sans tarder : telle est l'oukase du vieux Van Cleef !

[Mortimer]

Ah l'Ouest américain ! Ces grands espaces !
Venez donc gouter aux superbes mélodies, certes d'un autre âge, d'un géant de la musique (et pas seulement de film).

Je viens d'apprendre la mort de Tony Bremner
Il est décédé fin janvier mais je viens de voir l'info à l'instant. Si j'ai "quoté" l'article de Sam c'est parce que son réenregistrement de The Big Country reste surement son meilleur travaille. RIP !

[Lee Van Cleef]

Mi-figue mi-raisin, c'est le moins que l'on puisse dire, notre ami Olivier, quatrième du nom dans la foisonnante constellation des Olivier dont regorge UnderScores (Shardar, quoi), s'est enfilé une solide lampée de café violemment noir pour s'ébrouer d'un engourdissement cotonneux et, les idées à peu près éclaircies, causer dans la foulée western apathique. Lui qui aurait signé de ses neuf orteils (c'est une longue histoire...) pour se repaître d'une intégrale de The Postman, se trouve réduit à mâchonner ce qu'il peut dans l'un des tout derniers efforts de JNH, qui s'est apparemment endormi en plein bivouac. Mais tout n'est pas non plus à jeter dans les cendres du feu de camp, nous promet-il in fine. Ouf !

[Sam Lowry]

Le retour de notre Nolive "shardaresque" est, pour ainsi dire, en demi-teinte avec ce score Howardien qui semble un peu bailler aux corneilles... Mais ça fait toujours plaisir de retrouver notre camarade à la prose ciselée et informative.
Merci Olivier !

[Mortimer]

D'après le journal "Les dernières nouvelles d'Alsace", l'histoire serait basée sur des faits réels. La petite fille enlevée par les Indiens et ramenée par Tom Hanks était d'origine alsacienne

[Shardar]

Merci pour la visibilité ici les amis et pour vos commentaires, ça me fait plaisir d'être de retour parmi vous en tout cas !

[Sam Lowry]

ça me fait également bien plaisir de te revoir aussi dans la troupe de l'Underscorama !

[Shardar]

Merci. J'avoue que ce n'est pas toujours simple de poser un avis en 350 caractères, je suis toutefois très heureux d'être de retour.

[Sam Lowry]

Bien d'accord. Ce format, qui rencontre néanmoins beaucoup de succès (génération Tweeter ), oblige à donner un avis sans, quasiment, de possibilité de nuances. Mais c'est le jeu ma pov' Lucette !
Maintenant, l'avantage est que la pluralité d'opinions (c'est pour ça qu'un Underscorama avec 3 intervenants peut paraitre insuffisant) compense un peu cet inconvénient de concision extrême.

[Lee Van Cleef]

Un pistolero aux yeux bleus et durs comme l'acier d'un six-coups, une vengeance mijotant à bulles obèses, avec, à l'arrivée, l'éclatement d'une tragédie qui lorgne Homère ou Eschyle... et, pour gratifier l'ensemble des notes ad hoc, un compositeur dont la minuscule galaxie de la musique de film ne mesurera hélas jamais vraiment la disparition — pour cause de vide éditorial où gémissent les courants d'air glacés. Le vieux Van Cleef, sa main noueuse de busard ankylosée par la peur de mal faire, s'est efforcé de ne point cribler du plomb meurtrier du déshonneur la mémoire de feu Antón García Abril.

[Mortimer]

Merci Lee , pour ce bel article.

[Lee Van Cleef]

Ce fut un plaisir, mon bon Morty.

[Krull]

J'abonde dans le même sens : mon Vieux, merci beaucoup à toi dont la vivacité d'esprit est inversement proportionnelle à l'âge
Ceci dit l'édition Quartet étant bien évidemment épuisée, je lorgne vers la ScreenTrax qui m'a l'air d'être pas mal du tout...

[Lee Van Cleef]

mon Vieux, merci beaucoup à toi dont la vivacité d'esprit est inversement proportionnelle à l'âge

Encore heureux ! Sans quoi, il y a beau temps déjà que je me consacrerais corps et âme à calcifier mes ultimes neurones peu ou prou vaillants en ingurgitant moult "tiktokeries" plus consternantes les unes que les autres.

[Misquamacus]

Chouette article en effet, puisqu'il donne envie de découvrir le film séance tenante, pour entendre comment le belle musique du regretté Antón García Abril va son chemin sur les images.

[Indiana]

Chers amis rédacteurs, où en est le palmarès 2020?

[Krull]

En chemin

[Indiana]

Semé d'embûches le chemin non!?

[Krull]

Forcément

[Lee Van Cleef]

Le palmarès d'UnderScores est traîne-savates par tradition, nul ne le niera. Mais, à sa décharge, il faut avouer que les panneaux indicateurs croisés au hasard de sa route ne font pas grand-chose pour l'aider à parvenir à bon port.

[Mortimer]

En chemin ? Je croyais qu'il n'y en aurait plus :

et je commence sérieusement à penser que les montages pour 2019 seront aussi les derniers.

[Krull]

C’était sans compter l’intervention de votre serviteur

[Krull]

Restons dans le genre du western (surtout côté indien) avec cette rencontre de Florent avec Guillaume Poyet, compositeur du film Yakari

[Lee Van Cleef]

Nom d'un katana dégoulinant de peintures de guerre ! Je l'avais complètement oubliée, cette interview-là, remisée quelques jours auparavant par mes mains rustres dans la pénombre de l'arrière-boutique, avec quelques vagues promesses in petto de m'occuper un peu plus tard de faire les présentations. Et sans doute aurait-elle croupi pour les éons des éons, loin du moindre regard un tant soit peu avenant, si le Krullito n'avait veillé au grain...