 |
Les onze minutes inédites qui complètent ici l’album original n’ont guère d’intérêt tant ce dernier était parfaitement élaboré. Quant à la partition, pour orchestre parfois joliment teintée d’instruments indiens et d’un chœur d’enfants, elle est tout bonnement exquise, finement pensée, d’un classicisme charmant, sensible et doux la plupart du temps.
 |
 |
Partition symphonique romantique augmentée de chœurs, de sonorités indiennes et électroniques. Le ton se fait souvent lumineux, enchanteur et touchant grâce à des mélodies chaleureuses et pleines d’innocence ainsi que des structures musicales dansantes. Fastueux sans jamais être pompeux. Vive le roi Doyle !
 |
 |
L’imagerie du beau film de Cuaron, entre rêve et (difficile) réalité, trouva son pendant idéal chez un Doyle inspiré : féerie, couleurs indiennes, drame, chorale et cœur d’enfant. Les deux artistes se ratèrent de peu chez Harry Potter, mais leur princesse nous fait comprendre ce que « conte » et « imaginaire » signifient pour eux.
 |
 |
On retrouve évidemment ce qui fait la force de Doyle (thématique solide, sens de la narration musicale, couleurs chatoyantes de l’orchestre notamment par l’apport d’une instrumentation indienne). Le travail choral (surtout sur les voix d’enfants) est intéressant et propose d’audacieux intervalles (pour de la musique de film) qui font dresser l’oreille.
 |
 |
Alors là je suis content, je ne connaissais absolument pas cette B.O. ! De nom si, mais jamais entendue, et jamais vu le film. Doyle est en pleine forme et sa musique passe du rire aux larmes avec un égal bonheur, tout ça avec un style typiquement britannique. J’ai beaucoup aimé cette découverte. Faut que je me trouve le film !
 |