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Carte postale souriante et souvent groovy où guitares, basse et batterie côtoient l’orchestre, intégrant des accents nécessairement arabisants (on n’est parfois pas bien loin du OSS au Caire) et qui n’a pas d’autre ambition que de divertir joyeusement sans trop se prendre la tête. L’ensemble est plaisant et fort bien produit.
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Voir le scénariste des Tuche réaliser ce film n’augure pas du meilleur. Heureusement,le nom de Ludovic Bource est associé à ce projet, laissant au moins espérer une bonne chose. Et effectivement, le compositeur signe une musique de comédie légère, exotique et fun. Au final, j’ai passé un beau moment musical, ce qui est déjà beaucoup.
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Sur une comédie, le musicos doit apporter rythme et bonne humeur ; plus, ici, un décalage exotique : OSS n’est pas loin. Contrat ludique rempli pour Ludo, même si son sac à dos – plus moderne – recèle moins de tendresse que celui d’un Cosma (jolies Montagnes Éternelles, toutefois). Alors, combien d’étoiles au Routard UnderScores ?
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Bource n’est pas dépaysé par les sonorités arabisantes des aventures de ce Routard. Il aurait pu, au vu des contraintes de lieux et d’ambiance, que le compositeur de The Artist tombe dans le piège de la redite à la OSS 117. Même si les accointances sont logiques, il insuffle dans sa partition une vitalité et une fraicheur surprenantes.
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Encore une comédie, encore une chouette BO. La partie moderne est moins intéressante, mais pour le côté orchestral, le compositeur montre tout son savoir-faire et son talent. Je n’irai pas voir ce nouvel essai franchouillard, mais le score reviendra entre mes oreilles. Parole de vieil aigri.
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