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Quatre courtes partitions en petits comités privilégiant différents jeux solistes (piano, clavecin, flûte, violoncelle, accordéon…) et qui, entre douceur troublée et valse sentimentale d’un côté (Histoires Extraordinaires) et régionalisme mélancolique de l’autre (Les Cousins de la Constance et Là-Haut) témoignent d’un Delerue secret.
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Si ce CD représente le volume 10 de cette collection, il propose aussi pour la troisième fois des B.O. de Delerue. Les musiques, aux durées assez courtes, se font tour à tour mystérieuses, chaleureuses, simples, mélancoliques et bucoliques. Je regrette qu’un ou deux autres scores ne complètent pas le programme, le CD étant loin d’être rempli.
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On découvre le cœur d’un musicien quand, presque nu, il fait beaucoup avec peu. Delerue sonnait aussi vrai à la TV qu’au cinéma. MBR nous le rappelle avec ces œuvres sentimentales, populaires et poétiques, certes pas révolutionnaires dans son catalogue mais inspirantes, captées dans une proximité feutrée.
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Lorsque Delerue travaillait en France, il avait rarement l’occasion d’avoir un orchestre symphonique, et encore moins à la TV. Ici, il tire parti d’une petite formation (quatuor de cordes, quelques bois, piano, guitare, clavecin) avec un aplomb remarquable et un sens mélodique inimitable. Merci à Music Box Records de nous faire découvrir ces trésors !
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Georges Delerue est un orfèvre de la musique, il le prouve encore avec cette trilogie. Poe, les marins, la montagne, le compositeur sait tout faire, et il a toujours des idées mélodiques merveilleuses sous sa baguette. C’est beau, tout semble couler de source.
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