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Au-delà des quelques élans aventureux attendus, cette jolie illustration permet à Aufort d’apporter à l’arbre non pas un surcroît de vie (il n’en manque pas, et il n’avait rien à gagner à en rajouter) mais peut-être plus volontiers un supplément d’âme, de poésie diront certains, avec un thème principal au mystère un chouia elfmanien fort réussi.
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Les couleurs musicales attendues sont là : une guitare chaleureuse résonnant comme un arbre creux, des percussions boisées, des clochettes, un xylophone ricochant comme des gouttes de pluie, des chœurs pour donner une voix au monde animal et végétal, mais aussi des moments techno aux étranges polyphonies. Et l’émotion en fil conducteur.
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Entre le compositeur et les documentaires, c’est une belle histoire musicale qui s’est tissée au fil du temps. Principalement symphonique et mélodique, le score bénéficie aussi de touches électro bien intégrées. Vue sa faible durée, on regrette que la partition ne soit pas couplée avec un autre docu d’Aufort. Seuls les glands n’aimeront pas ce Chêne.
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Une nouvelle béo de documentaire totalement emballante (malgré sa brièveté). Et il y a des moyens : orchestre, chœurs, électronique. Chaque chapitre apporte sa fraîcheur instrumentale ou mélodique. Le thème principal est une très belle réussite, jusqu’à sa délicate version chantée par Tim Dup.
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Le principe est simple : un documentaire sur un chêne bicentenaire et la vie autour de lui. Sans voix-off. Autant dire que la place de la musique est importante, voire indispensable. Et c’est une réussite totale ! Aufort illustre, certes, et apporte aussi beaucoup de poésie grâce à une composition remarquable, étonnante tout en étant classique. Superbe.
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