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Fascinante et saisissante étrangeté, voilà peut-être la formule adéquate pour résumer l’approche fracturée souhaitée par Williams, sorte de concerto pour percussionniste et orchestre à cordes qui, entre tonalité et atonalité, instaure le malaise, notamment au travers des résonances de la structure sonore Baschet. Singulier et passionnant.
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Ressortie d’un score partagé entre écriture symphonique altière et expérimentations bien peu mélodiques reposant sur les textures, les syncopes rythmiques, bref, que d’aucuns auront du mal à apprécier autant que les envolées typiques de l’auteur de E.T. Pourtant, John ne prend pas la pose, et c’est fort intéressant.
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Pour ce film de Robert Altman, John Williams se plonge dans l’onirique et le bizarre : cordes menaçantes, voix angoissantes, percussions, sons étranges. Tout est réuni pour souligner la raison chancelante de l’héroïne, tout en faisant flipper le spectateur. Je salue son travail, qui fera des émules, mais l’écoute est parfois trop crispante.
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Attention ! Un Williams à ne pas mettre entre toutes les oreilles. Expérimental, étrange, parfois anxiogène, renforcé par le travail de Yamash’ta sur les percus. Et pourtant c’est bien du Williams, il suffit d’écouter entre les lignes, Et c’est parfait sur le drôle de film d’Altman.
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