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On accorde de bon cœur à l’ami Tom le mérite de raccrocher le wagon au train DC initié avec Man Of Steel. Pour le reste néanmoins, entre thématique avariée et abrutissement percussif, cette relecture est l’archétype de la B.O. qui se veut formidablement moderne et épique mais qui ne se hisse qu’au niveau d’un brouhaha insupportable. Fascinant.
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À film énorme et monstrueux, score idoine. En remettant Tom Holkenborg à la place de Danny Elfman, Snyder perd en qualité d’écriture, en puissance d’évocation et en mélodies entraînantes ce qu’il gagne en cohérence. On ne pourra pas nier que le score de XL est l’exacte image musicale du style de son réalisateur.
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Envoyé par Steppenwolf, le terrifiant Destructeur de tympans veut plonger l’humanité dans la folie, et y arrive presque. Heureusement, la Ligue de Justice dispose de solides bouchons d’oreilles, contrairement à nous. Consciencieux, je me suis tapé les 225 mn de ce truc bruyant et répétitif. Entre Bates, Zimmer et JunkieXL, Snyder doit être sourd.
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XL nous sort une musique métronomique, pulsative, où chaque note de ses thèmes élégiaques sans âme épouse un 4/4 omniprésent. Dois-je vous parler des harmonies parfaitement engoncées dans des mesures pleines ? Des basses qui grondent ? De l’accentuation systématique des temps forts de chaque mesure ? Tellement désolé.
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Quatre heures d’une B.O. impossible à écouter en une seule fois, pas tant à cause de sa durée (le cycle des Nibelungen de Wagner, c’est 16 heures) que de sa vacuité. De cette interminable mixture tonitruante et disgracieuse, on ressort totalement lessivé avec une seule envie : revenir aux fondamentaux (Superman de Williams dans mon cas).
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Il y a des choses intéressantes, voire très intéressantes à mes oreilles sur certains développements de thèmes, pour certains déjà existants, mais c’est évidemment beaucoup trop long et donc impossible d’éviter la redondance. Reste une B.O. cette fois-ci en totale cohérence avec le sujet.
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