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Le score de Méchaly est magnifique de mélancolie, j’ai pensé à Korzeniowski ou au Beltrami de L’Empereur de Paris. Rien d’original ici, mais une musique qui cherche à provoquer de l’émotion, qui est vraiment écrite, et qui ne sombre jamais dans les travers du papier peint musical si souvent de mise à la télé.
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Cette B.O. manque clairement de jazz, tout juste apporté par deux chansons (dont une interprétée par Lily Oakes, déjà présente sur Swoon). Le jazz, pourtant bien vivant à l’époque de la série, aurait permis de donner une belle identité au score. Pas mauvais (il y a même de bonnes choses), celui-ci s’avère trop générique et se perd dans l’ombre.
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D’habitude circonspect sur la musique de Méchaly, j’avoue avoir été ici séduit par la qualité globale du score et des chansons d’époque revisitées (splendide Mack The Knife). Certes, rien de révolutionnaire. Mais la thématique est présente et l’aspect dramatique des compositions sert beaucoup les ambitions de cette série. Des (petits) « olé ».
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Quelle joie de retrouver le compositeur de Swoon et la chanteuse Lily Oakes qui officiait déjà sur cette superbe musique ! Pour cette série policière dans le Berlin d’après-guerre, Méchaly s’appuie principalement sur les cordes, tragiques plus que lyriques, et intègre des éléments plus modernes. Quelques chansons se fondent fort bien à l’ensemble.
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Pour cette série allemande au sujet intriguant, la B.O. alterne musique addictive et quelques chansons lounge, et c’est ma foi très réussi ! Le piano, les violons, les rythmes, tout sonne très juste. Un vrai plaisir d’écoute, et en bonus la découverte de la chanteuse Lily Oakes.
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