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La sensibilité musicale d’Astier semble finalement assez proche de celle d’un Rombi et ce n’est pas pour déplaire : une écriture claire qui dose ses effets à la perfection, un discours aéré et précis, des orchestrations choisies, tout cela respire une attention de tous les instants. Peut-être manque-t-il un vrai souffle qui emporterait la partition toute entière…
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A l’inverse de Lorne « je-mérite-des-Balfe », Monsieur Astier est équilibré. On sent un amour certain pour tous les pupitres, en même temps qu’une certaine prudence tant le score semble fuir le spectaculaire à tout crin. Cela ne manque pas d’épaisseur dans les intentions, mais quelqu’un comme Philippe Rombi y aurait donné une ampleur bienvenue.
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Pour le coup, je ne m’attendais pas à une telle partition. Cette belle musique orchestrale, pleine de couleurs et de fougue, en jette sacrément. C’est du vrai travail à l’ancienne, comme on veut en entendre plus souvent. Reste à espérer que ce film ait du succès et qu’un deuxième volet suive. A l’écoute de ce CD, on veut crier : Joy To The World !
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Comédien, scénariste, réalisateur, musicologue bien connu, Astier est aussi compositeur. Trop pour un seul homme ? Peut-être. Néanmoins, il s’en tire de façon honorable, avec un certain sens de l’orchestration. On peut regretter toutefois un manque d’ampleur, une économie de moyens trop systématique et une thématique relativement timide.
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Déjà auteur de la musique de la série mais aussi de la partition de son premier film, on attendait le musicien Astier au tournant. Et il s’en sort superbement ! Orchestre de Lyon au taquet, des idées et de belles références, l’ami Alexandre mérite plus que jamais son titre d’homme-orchestre. La B.O. française de l’année, ni plus, ni moins. Chapeau bas.
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