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Le milieu des 90’s est pour Horner une ère de plénitude orchestrale, ses recettes y atteignant leur maturation optimale. Casper est sans nul doute dans ce cadre l’une de ses partitions les plus attachantes où, sous le signe de l’enfance, la bonne humeur et les facéties côtoient une tendresse et une mélancolie qui font mouche. Imparable !
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Exhaustif, l’album est un peu long, les plages relevant du mickey mousing, pour bien agencées qu’elles soient, vivent mal en dehors de l’écran, même si Horner nous régale quand il puise dans les clichés de la musique qui fait peur. Mais Casper, c’est surtout cette Lullaby, sommet de grâce de l’œuvre, qui mérite, avec ses variations, l’achat du CD.
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Le défunt Horner peut être fier de ce passionnant score, qui s’avère être une superbe réussite. Enlevée, colorée, malicieuse, romantique et féerique, cette musique est loin d’être transparente. Ayant déjà l’édition MCA, je ne repasse pourtant pas à la caisse pour une poignée de minutes en plus, même intéressantes. « I ain’t afraid of no ghost. »
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Bien sûr, on reconnait quelques figures de style chères à Horner, même si elles sont un peu revisitées. Mais au final, il reste des thèmes sublimes (entre nostalgie émouvante et clins d’œil un peu elfmaniens), orchestrés avec une maestria qui fait bien défaut de nos jours. Les inédits ne sont pas d’une absolue nécessité mais pour un fan…
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