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Certains y décèleront sans doute un insupportable pathos plutôt qu’un sentimentalisme sincère, mais si vous êtes client, et quoiqu’un tantinet monotone, cette approche mélodramatique classique pour piano, violon et violoncelle solistes, chœur et orchestre a de quoi séduire. La suite de concert en quatre mouvements est fortement recommandée.
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Ah c’est dur, c’est dur… Ajouter à la tragédie nucléaire cette catastrophe musicale. Non vraiment, je n’ai rien entendu d’aussi lacrymal, grandiloquent et rigolo que ce machin depuis au moins dix ans. Un Schindler’s List sous stéroïdes, un The Impossible pimpé, je ne sais comment vous décrire, ce qui n’est pas rien après tout.
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Ce film traitant de sacrifice et d’héroïsme, le score irradie d’une émotion poignante et d’une beauté folle. Si les chœurs élégiaques, les cordes et le piano se chargent de la tristesse, Iwashiro glisse aussi d’autres instruments, comme des flûtes, qui apportent espoir et lumière. Il réalise là une belle fusion, pour une partition tristement lumineuse.
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Alors oui, pour ce drame, Iwashiro fait pleurer les chœurs et les violons. Mais ce n’est pas seulement ça. Quand le piano aux accents de balade un peu mélancolique intervient, il y a un je-ne-sais-quoi de beau et décalé. Et puis, petit à petit, une certaine solennité envahit l’espace. Mais toujours mélodique. Je le redis, c’est beau. Voilà.
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Je ne sais pas trop quoi penser de la musique de ce drame… De beaux chœurs, une musique qui ne sonne pas forcément nippone, voire pas du tout puisqu’on a une impression celtique sur quelques extraits. Il doit bien y avoir une corrélation (cf. Danny Boy) mais je ne la connais pas. C’est joli mais je n’accroche pas plus que ça.
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