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Une étrange partition pour trio de voix féminines, souvent accompagnées d’instruments solistes et parfois d’un effectif plus conséquent. Le résultat fait souvent penser à l’usage que fait Philip Glass de la voix humaine, sans que la partition ne perde son originalité et le ton très particulier qu’elle apporte aux images.#shapirocestdelabombe
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Commentaire reposant sur l’idée à la fois simple et pertinente d’un contraste entre un trio vocal féminin (qui tient un peu du minimalisme américain) et des figures besogneuses sous influence « masculine » disons, pour piano, cuivres et percussions. Fort bien dosées à l’image, les interventions forment l’un des travaux les plus aboutis de Shapiro.
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Shapiro met en musique cette histoire de scandale sexuel comme il aurait illustré un polar, avec en plus un je-ne-sais-quoi d’ironie. Ma foi, c’est plutôt bien vu, puisque ça sort des sentiers battus et rend l’écoute très agréable. La présence des vocalises, assez originale pour ce genre de film, donne l’occasion aux femmes de faire entendre leurs voix.
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Shapiro, une fois n’est pas coutume, a trouvé une idée : utiliser trois voix de femme (à l’image du trio d’actrices du film), à la fois harmoniquement et rythmiquement, pour la majeure partie du score, accompagnées de quelques synthés et cordes. Pas révolutionnaire, pas thématique non plus, mais intriguant.
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